Onze lessen

Les Mousso Doums

«La belle énergie de huit percussionnistes danseuses Huit femmes, ce n’est pas le titre d’un film de François Ozon mais bien la composition de la compagnie La Torpille qui a assuré dimanche, une déambulation aux rythmes des percussions africaines dans les rues de Strasbourg dans le cadre du Festival des Arts de la rue. Elles ont la pêche c’est le moins que l’on puisse dire, les huit percussionnistes danseuses de la compagnie La Torpille qui avec le spectacle Mousso Doums, signifiant littéralement femmes tambours, ont endiablé les rues strasbourgeoises à coup de déhanchés et de dums. Les femmes aussi jouent du dum. Instrument longtemps réservé aux hommes dans les cultures africaines, le dum, est un tambour permettant une polyrythmie remarquable grâce à deux peaux de vache tendues.

Un choix néanmoins à l’origine d’aucune revendication de lutte de pouvoir ou de revanche façon « girl power ». La déambulation a pris le départ place Kléber pour rejoindre successivement, la rue des Grandes-Arcades, celle du Vieux marché aux grains, la rue du Saumon, pour un final rue Sainte-Barbe.

Des compositions arrangées. Installés sur des roulettes pour une meilleure manœuvre, lestambours des Mousso doums ont résonné durant tout le circuit, même si les cinq haltes fixes ont permis d’ajouter aux sons des percussions des danses énergiques. Entre improvisations et compositions arrangées pour l’occasion, la compagnie La Torpille semble avoir pris la mesure des lieux envisagés tout comme celle du public présent. Grâce, beauté, les huit musiciennes danseuses ont également montré puissance et énergie.» Les Dernières Nouvelles d’Alsace

 

«Un spectacle très rythmé, empreint de métissage culturel» La Voix du Nord

«La compagnie Mousso Doums et ses percussions d’enfer»  L’Est Républicain

Compagnie Bilitis
Tilde Vandenbroucke - Wonderling Verteltheater
Flávio Maciel de Souza
Regina Machado
Josias Padilha
Ulrich N'toyo